• Repérer les signes annonciateurs, appliquer des techniques de désamorçage ou prévenir toute tentation.

    Voici quelques propositions :

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    Prévoir / chronométrer le temps passé sur internet : évidemment, il faut être motivé et convaincu que trop c’est trop pour effectuer cette action. L’utilisation d’un « timer » avec une sonnerie suffisamment forte ne diminue pas la frustration mais permet cependant d’augmenter le temps alloué aux autres tâche quotidienne (toilette, repas, etc.)

    Lister et limiter les activités : prévoir à l’avance ce que l’on va faire, si on décide d’allumer l’ordinateur. Surtout ne pas se lancer dans des recherches non prévues. Si on a de nouvelles idées de recherche, les noter sur une liste à côté, et les programmer pour la prochaine session de connexion

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    Ne pas allumer l’ordinateur si l’on s’ennuie ou si l’on a du temps libre devant soi : plutôt prendre son téléphone et appeler un ami pour bavarder, planifier une sortie de suite ou plus tard.

    Toutes ces idées pour éviter l’auto-entretien du “surfing intensif” sont très scolaires et directives mais elles ont l’avantage de “recréer” un cadre d’utilisation du net.

    Si tout cela ne fonctionne pas, et que vous en arrivez à souffrir moralement du fait de ne plus pouvoir contrôler le reste de vos activités, n’hésitez pas à consulter. Pour vous rassurer, les dépendances à Internet sont beaucoup plus faciles à «soigner» que celles liées à des drogues physiques. Le traitement, sauf grave dépression associée, ne nécessite pas de médicaments, uniquement de la psychothérapie et d’éventuels échanges avec des personnes ayant connu le même problème.

    Colocataires